Gnocchi maison de feuilles d’ail des ours

1-gnocchi maison à l'ail sauvage OK

Et bien enfin !… en voici une, de recette de gnocchi maison sur mon nouveau blog !… et je n’ai pas choisi n’importe quel ingrédient pour leur donner du goût : les feuilles d’ail des ours/d’ail sauvage !…

Je m’y suis prise un peu tard cette année pour aller le ramasser, car à chaque fois que je voulais y aller, il se mettait à pleuvoir des cordes, et là où j’ai trouvé un endroit presque secret – secret car presque personne ne va le cueillir là-bas – c’est très boueux, et je n’avais pas envie d’esquinter mes baskets et de rentrer le derrière tout sale, car en plus d’être boueux, cet endroit secret est en pente raide !… Et oui, en plus d’être passionnée par la cuisine et les soins énergétiques, je suis une acrobate !

Peu importe, la cueillette a quand même fini par être fructueuse, et j’ai depuis concocté plusieurs recettes avec… dont je ne vous dévoile celle-ci que maintenant !

… Je ne sais pas vous, mais avec une telle assiette, aussi colorée, je ne me sens pas du tout passive : au contraire même : Action – Réaction !

ROUGE « contre la PASSIVITÉ ! » 

Introduction :

C’est l’ail sauvage, plus particulièrement les feuilles, que nous choisissons aujourd’hui pour le rouge « contre la passivité » !…

feuille d'ail des ours, d'ail sauvage OK

 

… ingrédient que j’ai souhaité mettre dans la catégorie des ingrédients dits rouge et non vert, malgré sa couleur, car l’ail sauvage ayant plus ou moins les mêmes propriétés que l’ail lui-même, et l’ail faisant partie des ingrédients rouge, cela me semblait tout simplement plus judicieux !

Ceci dit, il serait même encore plus logique de mettre l’ail sauvage cru dans la catégorie des ingrédients rouge, par contre l’ail sauvage cuit dans la catégorie des ingrédients vert… mais ce serait vraiment trop compliqué de jongler ainsi entre les deux pour chaque recette ! Vous voudrez donc bien me pardonner pour ma manière de faire !

… Nous ajoutons à cela quelques tomates cocktail allongées

tomate cocktail allongée OK

ainsi que tout le nécessaire pour réaliser des gnocchi maison, comme décrit ci-dessous… De quoi faire lutter contre la passivité toute notre tablée !…

A  mettre  dans  votre  panier,  pour  pouvoir  réaliser  cette  recette  luttant  contre  la passivité :

Pour environ 80 à 100 gnocchi, selon leur grosseur, soit pour environ 4 à 6 personnes en guise de plat principal ou d’accompagnement de plat :

  • 770g de pommes de terre, pesées à cru et non pelées, soit environ 550-600g une fois pelées et cuites (de préférence, choisir des pommes de terre qui se tiennent bien même après cuisson)
  • 1 œuf entier
  • 10 belles et grosses feuilles d’ail sauvage/d’ail des ours fraîchement cueillies
  • 150g de farine, et un peu plus pour le plan de travail
  • Du sel et du poivre du moulin
  • Du parmesan à râper à la minute
  • Un peu d’huile d’olive
  • 6 à 8 tomates cocktail allongées par personne

2-gnocchi maison à l'ail sauvage OK

 

3-gnocchi maison à l'ail sauvage OK

 

Comment procéder :

La veille :

Nous mixons les feuilles d’ail sauvage une fois triées, lavées et égouttées, directement dans l’œuf entier, en évitant que ça mousse trop. Nous versons le mélange dans un petit récipient, recouvrons de film fraîcheur de manière hermétique, et plaçons au frais jusqu’au lendemain… Ainsi, les arômes de l’ail sauvage vont vraiment bien se mélanger à l’œuf, puis à la préparation dans son intégralité…

Si vous le souhaitez, le lendemain, avant de poursuivre la recette, vous pouvez éventuellement passer au tamis pour retirer les éventuels petits morceaux de feuilles d’ail sauvage… Personnellement, je ne l’ai pas fait, pour garder au contraire cet aspect du fait maison et de l’imperfection du fait main !…

Le Jour J :

Nous faisons cuire les pommes de terre dans de l’eau bouillante salée… Plusieurs options s’offrent alors à vous :

  • Vous pouvez soit les faire cuire entières, après les avoir bien lavées, puis, une fois cuites, vous les laissez refroidir un peu, les coupez en deux et retirez la chair à l’intérieur avant de continuer la recette… Cette méthode est un peu plus longue et fastidieuse, mais ainsi, les pommes de terre boivent moins d’eau, et les gnocchi seront moins difficiles à travailler, surtout si c’est votre première fois !…
  • Ou bien vous pouvez les faire cuire déjà pelées et lavées… Dans ce cas, je vous conseille vivement de ne pas les couper en trop petits morceaux avant de les faire cuire à l’eau, car plus les morceaux seront petits, et plus les pommes de terre boiront de l’eau pendant la cuisson… par la suite, il sera donc plus difficile de former les gnocchi, et bien souvent on se trouve dans l’obligation de rajouter ensuite de la farine, ce qui n’est pas vraiment recommandé : le but étant que les gnocchi gardent leur goût de pomme de terre (et d’ail sauvage, bien évidemment !) et non qu’ils aient celui de la farine !… Je vous conseille donc de les couper en deux, voire en quatre si vos pommes de terre sont vraiment grosses, et cela suffit amplement, même si c’est légèrement plus long à faire cuire !…

Une petite astuce que je trouve optimale : Une fois les pommes de terre cuites, mais encore fermes, avant de les réduire en purée, nous les mettons à « sécher » au four sur 150-180°C pendant 20-30 minutes sur une plaque anti-adhésive… ainsi, si pendant la cuisson à l’eau elles ont bu un peu trop d’eau quand même, ce problème s’estompera !

Les pommes de terre sont cuites (… pas les carottes !… enfin, espérons !…), et séchées au four, nous pouvons maintenant les réduire en purée… A partir de là, tout doit se faire très vite…

4-gnocchi maison à l'ail sauvage OK

Très important : Nous mettons dores et déjà une casserole remplie d’eau salée sur le feu et portons à ébullition… Et si possible, nous optons pour une casserole plus haute que large, ou une marmite haute…

Nous mettons les pommes de terre réduites en purée dans un grand récipient, nous ajoutons le mélange œuf entier-feuilles d’ail sauvage, et nous mélangeons bien. Nous salons et nous poivrons. Nous pouvons également râper un peu de parmesan. En dernier, nous ajoutons la farine, et travaillons la pâte à gnocchi très vite avec les mains. Nous formons une boule.

Nous parsemons un peu de farine sur notre plan de travail, et roulons la pâte en un gros cylindre que nous coupons en quatre parties plus ou moins égales.

Nous travaillons la première partie ; nous la roulons en cylindre épais comme notre pouce environ ; nous coupons ensuite rapidement le cylindre en morceaux égaux, que nous roulons dans la paume des mains un à un, et apposons dessus les dents d’une fourchette, ce après quoi nous les mettons à cuire dans l’eau bouillante salée, mais nous baissons le feu… l’eau doit devenir frémissante seulement… Ces gnocchi seront cuits lorsqu’ils seront remontés à la surface…

Et pendant ce temps, nous passons à la deuxième partie du cylindre… et ainsi de suite…

En principe, nous avons le temps de travailler une partie pendant qu’une autre cuit ! Avant de mettre la deuxième tournée à cuire dans l’eau, nous retirons de l’eau les gnocchi de la première tournée, une fois remontés à la surface, et les laissons refroidir légèrement sur une plaque huilée pour éviter qu’ils collent.

Une fois que nous avons fini de former et de faire cuire tous les gnocchi, nous pouvons soit :

  • les mettre au congélateur et n’en sortir que la quantité souhaitée  à chaque fois que nécessaire ; dans ce cas, je vous conseille de les mettre dans un premier temps au congélateur sur une plaque bien séparés les uns des autres, puis, une fois bien congelés, vous pourrez ensuite les mettre dans une boîte qui tiendra moins de place !
  • si nous souhaitons les déguster de suite, nous les faisons revenir tout d’abord dans une poêle bien chaude dans l’huile d’olive, et nous les accompagnons de tomates cocktail allongées préalablement lavées et coupées en deux et également légèrement poêlées dans l’huile d’olive…

Nous ajustons en sel et poivre du moulin, et nous râpons à la minute un peu de parmesan sur le dessus…

Petit plus :

Si vous savez vous servir d’une poche à douille, vous pouvez également former les cylindres en vous en servant,  puis poursuivre la recette normalement… personnellement, j’ai du mal avec les poches à douille, donc je préfère mettre les mains directement dans la pâte !… et puis je trouve lorsque l’on fait sans poche à douille , on a aussi moins de vaisselle à faire !…

5-gnocchi maison à l'ail sauvage OK

Mettez-vous au rouge, pour…

… Vous stimuler, vous tonifier, vous activer… au niveau physique…

… et agir au niveau du chakra racine « Muladhara »

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Culinairement et énergétiquement vôtre,

Lydie

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Vous raffolez d’ail sauvage, de ses feuilles et de ses fleurs ?… Voici quelques recettes qui vous mettront peut être encore davantage l’eau à la bouche :

Blinis maison aux boutons d’ail des ours et au curry 

2-blinis d'ail des ours au curry OK

Pesto maison de feuilles d’ail des ours 

2-pesto d'ail sauvage OK

 

14 réflexions au sujet de « Gnocchi maison de feuilles d’ail des ours »

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  3. Ping : Gnocchi maison au pesto de roquette et noisettes | OSER les couleurs dans votre assiette !

  4. Ping : Pesto maison de feuilles d’ail des ours | OSER les couleurs dans votre assiette !

  5. Je suis fan de gnocchi maison, et ne doute aucun instant qu’ils doivent être très gourmands parfumés à l’ail des ours ! J’aime bien ta méthode de tout préparer au fur et à mesure, ça demande une certaine agilité, mais ça évite de trop ajouter de farine et d’alourdir les gnocchi. En revanche, je ne congèle jamais mes gnocchi. La seule fois où j’ai essayé, le résultat a été désastreux, une boule de purée au fond de la casserole… je ne sais pas si j’oserai recommencer ! 🙂

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    • merci pour ton commentaire, auquel je ne réponds que maintenant, désolée, en ce moment c’est la course pour plein de choses ! 😉 en fait, en effet, au début, avec mon manque de dextérité, j’avais du mal à réaliser ma méthode de tout préparer au fur et à mesure, mais au bout de quelques années, j’ai pris le coup de main !… par contre je suis surprise, que tu aies eu des problèmes en congelant des gnocchi… en fait, il y a quelques années, j’en congelais toujours une partie et je mangeais l’autre fraîchement concoctée… je n’ai pas renouvelé l’expérience ces derniers temps, mais je n’ai jamais eu de problèmes auparavant en le faisant, en tout cas dans mes souvenirs !… je pense que ça dépend de comment tu les a fait réchauffer : perso, je cuits les gnocchi dans l’eau, je les égoutte, les laisse refroidir, puis les mets au congélateur, et quand je veux les manger, je ne les sors du congélateur qu’à la dernière minute, et en principe je les fais dorer à la poêle dans de la matière grasse avant qu’ils ne décongèlent… je pense qu’ainsi, ils dorent à l’extérieur avant de devenir de la « purée » au fond d’une casserole, ça leur permet de rester bien formés et aussi de se décongeler en douceur à l’intérieur et d’être moelleux à l’intérieur tout en étant légèrement croustillants à l’extérieur !… mais du coup ton commentaire m’intrigue… il va falloir que je pense la prochaine fois que j’en fais à en mettre une poignée au congélateur pour voir si mes souvenirs sont bons !… à suivre donc ! 😉 😉 😉 à bientôt ! (PS : bientôt je vais pouvoir utiliser moi aussi la planche en bois pour les « strier » !!! youpi ! merci pour cette astuce-là ! 🙂 )

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